Dans la catégorie A, le chômage est en baisse en septembre et, à écouter le gouvernement, c'est le début de l'inversion de la courbe. C'est aussi, selon les mots de Manuel Valls, le résultat des réformes engagées. Mais de quel chômage parle-t-on ?
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C’est la bonne nouvelle de la semaine pour le gouvernement empêtré dans les abîmes de l’impopularité. L’éclaircie, l’aubaine, à quelques semaines des élections régionales et d’une probable nouvelle déroute socialiste. « Le chômage est en baisse », entend-on partout sur les ondes depuis la publication, lundi, des statistiques mensuelles de Pôle emploi et la Dares. 23 800 chômeurs de moins en septembre dans la catégorie A, la catégorie de référence (qui n’en demeure pas moins la plus restreinte puisqu’elle ne regroupe que ceux qui sont au chômage et qui font des recherches effectives d’emploi) (le détail des chiffres ici). Mais si l'on y ajoute ceux qui, travaillant un peu, sont malgré tout en “recherche active d'emploi” (catégories A, B et C), le résultat est nul, comme l'établit le tableau ci-dessous.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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