L’activité partielle, autrefois appelée « chômage technique », apparaît, pour l’actuel gouvernement, comme une solution miracle à tous les maux économiques liés à la pandémie de Covid-19. Durant le confinement, entre mars et mai, et jusqu’au 1er juin, le dispositif permettait de maintenir 84 % du salaire net des travailleurs concernés (100 % au niveau du Smic) et était entièrement pris en charge par l’État et l’Unédic. Un reste à charge de 15 % pour les entreprises a été mis en place jusqu’au 1er novembre, date à laquelle l’activité partielle de droit commun sera moins généreuse. Elle devrait garantir 72 % du salaire net avec un reste à charge pour l’entreprise de 40 %. Mais cette « normalisation » n’en est pas réellement une.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous