Société générale: l'affaire de trop pour les salariés
La révélation par Libération d'une nouvelle affaire à la Société générale a exaspéré les salariés de la banque. Après l'affaire Kerviel, les stock-options, les retraites chapeaux, ce nouveau fiasco est de trop. Les démentis peu clairs de la direction niant des pertes de 5 milliards d'euros ne les ont pas convaincus. Les syndicats étudient la possibilité de faire jouer leur droit d'alerte, afin d'obtenir une expertise indépendante sur la situation réelle de la banque. Les salariés ont l'intention de se faire entendre dès l'assemblée générale de la banque le 19 mai. Ils sont les premiers actionnaires de la banque avec 7% du capital.
CetteCette fois, c'en est trop ! En découvrant lundi matin dans Libération, une nouvelle affaire qui pourrait coûter 5 milliards d'euros à leur banque, les salariés de la Société générale ont été définitivement exaspérés. «Une affaire, tous les quinze jours, ce n'est pas possible», tonne Alain Treviglio, délégué syndical national CFDT de la banque. «Les salariés de l'entreprise en ont ras-le-bol. Il y a désormais une mise en danger de l'entreprise», confirme Maryse Gauzet, déléguée nationale FO de la SG.