Chez McDo à Marseille, les syndicalistes dans le viseur
Le conflit qui oppose depuis l'enseigne à plusieurs dizaines de salariés a pris un tour nouveau avec la diffusion de conversations téléphoniques de l’ancien vice-président du groupe. Il y affirmait qu’il voulait « se débarrasser » de Kamel Guemari, emblématique délégué FO du restaurant des quartiers nord. Des deux côtés, les plaintes se multiplient.
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À Marseille, la tension est loin d’être retombée autour de McDonald’s. Depuis de longs mois, la célèbre enseigne est en conflit avec un groupe de salariés et de syndicalistes, qui lui reprochent de vouloir faire fermer le restaurant du quartier Saint-Barthélemy, l’un des seuls pourvoyeurs d’emplois stables au cœur des quartiers nord et symbole local de la lutte sociale (lire notre article sur les enjeux du conflit social, et notre reportage sur place). Le 7 septembre dernier, la justice a interdit en référé à l’enseigne, propriétaire à 50 % du magasin, et à son franchisé Jean-Pierre Brochiero, de le céder à un nébuleux repreneur censé en faire un restaurant asiatique halal.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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