Bolloré attaqué en France pour ses plantations au Cambodge
Une cinquantaine de riverains cambodgiens d'une plantation d'hévéas appartenant au groupe Bolloré ont assigné l'entreprise devant le tribunal de grande instance de Nanterre. Lui reprochant des violations des droits de l'homme et du droit de l'environnement, ils demandent chacun plusieurs dizaines de milliers d'euros.
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Le dossier des plantations du groupe Bolloré est à nouveau sur la table. Et ce nouveau rebondissement a suivi un trajet surprenant : en fin de semaine dernière, une cinquantaine de cultivateurs cambodgiens ont assigné devant le tribunal de grande instance de Nanterre les sociétés Bolloré et Compagnie du Cambodge (une des principales entités du groupe tentaculaire dirigé par l’industriel français Vincent Bolloré). Ils attaquent au civil, réclamant chacun des dizaines de milliers d’euros de dommages et intérêts à la suite du développement rapide des plantations d’hévéas détenues par le groupe sur leur territoire depuis 2008. Selon le document de référence 2014 du groupe, 6600 hectares de plantations sont déjà sur pied au Cambodge, pour un total envisagé de 12000 hectares.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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