Économie et social Analyse

1er Mai: les syndicats et la gauche veulent mobiliser contre la fête de Sarkozy

Les syndicats et la gauche entre Denfert et Bastille, Nicolas Sarkozy place du Trocadéro, Marine Le Pen à Opéra : ce 1er Mai qui tombe entre les deux tours s'annonce très politique. Les syndicats ne craignent pas de débordements, mais s'attendent à une forte mobilisation et ont musclé leur service d'ordre.

Mathieu Magnaudeix et Louise Fessard

C'était le 6 avril, bien avant le premier tour. Nicolas Sarkozy n'avait pas encore entamé son entreprise forcenée de reconquête des électeurs du Front national. Mais il tenait déjà un discours très à droite, et notamment très anti-syndicats, incarnation de ces fameux « corps intermédiaires » accusés de « faire écran » entre lui et le « peuple ». « Le 1er Mai sera très important », prédisait alors Manuel Valls, “dircom” de François Hollande aux “marcheurs” d’ArcelorMittal mobilisés à Paris contre la fermeture des derniers hauts-fourneaux de Lorraine.

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