Sous sanctions américaines, ce proche de Vladimir Poutine s’était fait saisir son navire de 106 mètres de long, estimé à 300 millions de dollars, au début de la guerre en Ukraine. En France, il est visé par une enquête sur un accord fiscal obtenu en 2019.
Passeur des preuves de la torture que lui transmettait Farid al-Mazhan alias César, Ussama Uthman a risqué sa vie pour que le monde soit témoin des atrocités commises dans les geôles de Bachar al-Assad. Mediapart l’a rencontré, avec sa femme Khawla qui a aussi joué un rôle crucial.
Le maire de Mantes-la-Jolie Raphaël Cognet dirige Politicae, une école censée former les futurs élus locaux et financée par le milliardaire d’extrême droite Pierre-Édouard Stérin. Malgré plusieurs alertes, le parti d’Édouard Philippe réitère son soutien.
Commentaires racistes, appels au meurtre : sur la page Facebook du député européen d’extrême droite Matthieu Valet, septième sur la liste de Jordan Bardella en 2024, la haine de ses 187 000 abonnés se déverse en continu. Tandis que lui y multiplie les publications à l’égard de ce qu’il appelle « la racaille ».
Le milieu de la musique électronique nordiste a été ébranlé par plusieurs accusations de violences sexuelles visant un directeur artistique influent. Silence gêné, boycott : les réactions varient et divergent dans un espace revendiquant des valeurs queers.
Mediapart a réuni les témoignages de plusieurs militants syndicaux accusant l’enseigne de bricolage de vouloir les faire partir par tous les moyens. De son côté, l’entreprise assure « avoir pris les mesures nécessaires » pour faire cesser ces pratiques.
La police anticorruption a terminé ses investigations sur les prêts accordés par l’homme d’affaires à des candidats d’extrême droite, selon des informations de Mediapart. Pierre-Édouard Stérin est suspecté d’avoir utilisé une vingtaine d’intermédiaires pour les financer sans jamais apparaître.
Mediapart révèle qu’une auto-école française refuse de former les femmes musulmanes qui portent le foulard. Elle brandit son règlement intérieur face à l’incompréhension des usagères. Des pratiques connues à Dreux qui pourraient intéresser la justice.
Rendu en février aux représentants du personnel de la « maison confédérale », le document alerte sur une surcharge de travail et signale de nombreux conflits. L’administrateur Laurent Brun assure que la situation s’est apaisée et annonce plusieurs mesures, dont une formation au management pour les encadrants.
Six personnes sont renvoyées devant la cour d’assises spéciale pour l’attentat contre le restaurant Goldenberg en 1982. Les notes déclassifiées de la présidence de la République et de la Direction de la surveillance du territoire prouvent qu’un « marché » a été conclu par l’État français avec Abou Nidal après l’attentat.
Alors qu’ils avaient été validés à l’Élysée, les dossiers de la chanteuse et du cinéaste ont été bloqués en raison des affaires visant les intéressés, selon des informations de Mediapart. La grande chancellerie a toutefois validé d’autres candidatures problématiques.
Combien d’élèves et d’anciens élèves ont mis fin à leurs jours après avoir subi des violences ? Le sujet a été absent des nombreux débats déclenchés par l’affaire Bétharram. Les cas sont pourtant nombreux. Mediapart a retrouvé témoins et proches, qui racontent des vies et des familles pulvérisées.
Alors que des enseignants exilés dans l’Ukraine libre continuent d’assurer des cours par Internet, la Russie transforme les établissements scolaires en instruments de propagande. Pour « transformer l’identité des enfants », dénonce Inna, qui a fui Melitopol.
L’ancien bras droit du maire de Perpignan est cité dans une plainte pour escroquerie en bande organisée, déposée par un entrepreneur de la ville qui estime avoir été victime de « racket » et de « manipulation ». Le tout sur fond de services rendus, de jeux d’influence et de prétendus talents de médium.
Selon les informations de Mediapart, les trois hommes concernés n’ont jamais été informés de leurs droits, faute d’interprète disponible. C’est le parquet de Bayonne qui a finalement ordonné leur libération, jugeant que le délai était « excessif ». Une enquête administrative a été ouverte.
La justice anticorruption enquête sur le versement par le Siaap de plusieurs millions d’euros à une fondation censée porter des projets solidaires à l’étranger. Le domicile d’un dirigeant de l’établissement public, par ailleurs membre du parti Les Républicains, a aussi été perquisitionné.