Selon les informations de Mediacités, l’ancienne tête de liste Reconquête a opportunément bénéficié d’un poste de « directrice développement », très bien rémunéré, de la part d’une société qu’elle a ensuite sollicitée pour sa campagne. Au cœur de ce montage, le député RN de la Drôme Thibaut Monnier.
Mediapart révèle le contenu du document de synthèse de l’enquête judiciaire sur l’affaire du chantage à la sextape à la mairie de Saint-Étienne. Les magistrats y insistent sur la « particulière gravité » des faits mis au jour.
L’Ofpra doit désormais vérifier que chaque demandeur d’asile ne représente pas un danger, au point que des agents ont le sentiment de « faire la police ». À l’heure où un nouveau patron prend la tête de l’office, Mediapart dévoile ce phénomène, qui s’inscrit dans l’ambiance politique du moment.
Une enquête pour favoritisme, prise illégale d’intérêts et recel vise deux expositions confiées par Sébastien Lecornu au journaliste Jean-Claude Narcy lorsqu’il était ministre des outre-mer. Le ministre est mis en difficulté par des messages passés sur la liste WhatsApp du cabinet.
Si le cabinet d’audit Créocéan s’affiche comme engagé dans la préservation de la biodiversité marine, des documents internes que s’est procurés Mediapart dévoilent que son pôle international se plie aux desiderata des géants pétrogaziers afin d’« écoblanchir » leurs projets néfastes pour les océans.
Élu à la mairie de Pau, Alexandre Perez utilise sur le réseau social X un compte qui soutient les théories criminelles du « grand remplacement » ou de la « remigration ». Sur Facebook, il attaquait aussi des lanceurs d’alerte et victimes de Bétharram, sans que cela fasse réagir l’actuel premier ministre.
Technique de pêche très destructrice, le chalut de fond est l’un des principaux moyens de subsistance des pêcheurs français. En détresse économique, certains basculent dans une vision paranoïaque et haineuse des écologistes et de l’ONG Bloom, comme l’attestent des messages WhatsApp consultés par Mediapart.
Les juges d’instruction saisis de l’affaire ont ordonné un procès contre le maire de Saint-Étienne, soupçonné d’avoir piégé son adjoint avec une sextape. Avec trois de ses complices présumés, il sera jugé pour chantage, détournement de fonds publics et association de malfaiteurs.
C’est un décompte inédit révélé par Mediapart : entre 2020 et 2024, au moins 46 exilés qui voulaient rejoindre le Royaume-Uni ont disparu le long du littoral nord de la France ou en Manche sans que l’on retrouve leur corps. Une disparition par mois, dans le silence assourdissant des autorités.
Procédures interminables, manque de coordination entre les services de police, absence de partage d’informations avec les proches : l’identification des corps d’exilés anonymes retrouvés sur les côtes de la Manche reste très laborieuse. Et repose essentiellement sur le travail des associations.
Selon les informations de Mediacités, la Commission des comptes de campagne a retoqué plusieurs factures payées par l’ancienne tête de liste du parti Reconquête lors du scrutin européen de 2024. Mediacités les a consultées. Plusieurs d’entre elles ont été émises par des proches de l’eurodéputée d’extrême droite liés à l’Issep, son école implantée à Lyon. C’est le cas notamment du député RN Thibaut Monnier.
Les milliers d’adoptions illégales au Chili ont continué bien après la dictature de Pinochet. Mediapart a répertorié plus de trente cas survenus entre 1993 et 2023. Les familles victimes ont presque toujours le même profil : des femmes précaires qui se sont vu retirer leurs enfants sans pouvoir s’y opposer.
La commission d’enquête de Laurent Wauquiez sur les « liens » entre La France insoumise et les « réseaux propageant l’idéologie islamiste » a été jugée irrecevable après un vote très serré. Mais les collaborateurs parlementaires ciblés, tous racisés, dénoncent le fantasme d’un « complot musulman » dont ils font les frais.
C’est un phénomène nouveau dans le monde de l’espionnage. Selon les services de renseignement, des puissances étrangères hostiles ont recours à des influenceurs « pour amplifier » sur les réseaux sociaux la visibilité de certains récits visant à « saper la cohésion sociale ».
Depuis plusieurs mois, Sciences Po Paris, dirigé par Luis Vassy, travaille sur la possible création d’une antenne à Marseille, mais sans avouer clairement ses intentions. À Sciences Po Aix, les enseignants craignent la rupture du « pacte de non-agression » qui prévalait jusqu’ici.
Porte-parole du collectif des victimes et conseiller municipal à Pau, Alexandre Perez se démultiplie sous une fausse identité pour attaquer les témoins qui ont mis en difficulté François Bayrou.