Jeudi, un ex-cadre du groupe Tandem Educadis, qui accueille des enfants placés, a écopé de prison ferme pour avoir continué d’exercer malgré une condamnation pour proxénétisme. Mais ce dysfonctionnement en cache bien d’autres, au sein d’une entreprise qui prétend conquérir toujours plus de départements.
L’instruction visant le metteur en scène de 75 ans, déjà mis en examen pour viols, a été étendue à des faits de proxénétisme, selon les informations de Mediapart. L’une des trois plaignantes l’accuse de l’avoir « fait violer » par des « centaines » d’hommes, notamment par le biais de petites annonces. Lui réfute lui avoir imposé « le moindre acte sexuel ».
Dans un rapport rendu public jeudi, la chambre régionale des comptes revient sur le bail passé entre le club LOU rugby et la collectivité, dirigée à l’époque par Gérard Collomb, pour le stade de Gerland. Et pointe le manque de transparence de ce contrat, très favorable au propriétaire du club, GL Events.
Essorés par la tarification à l’activité, les hôpitaux publics bretons n’ont aucune marge de manœuvre pour investir. Pourtant, les bâtiments se dégradent d’année en année et les promesses d’aides à la rénovation se font attendre, affaiblissant toujours plus l’accès aux soins pour tous.
À l’invitation de l’ambassade d’Israël en France, cinq titres de presse français se sont rendus au mois de juillet dans le pays, tous frais payés, pour écouter des hauts gradés de l’armée récuser la responsabilité israélienne dans la famine à Gaza. Seuls deux médias ont pris soin de préciser le cadre de leur reportage.
René Martin règne sur 14 festivals et des centaines d’événements, dont la Folle Journée de Nantes. Des millions d’euros d’argent public transitent par son association. Mais des voix en interne dénoncent la porosité entre ses dépenses personnelles et professionnelles, son management brutal et l’ambiance hypersexualisée qui règne autour de lui.
Le ministère public demande le renvoi devant la cour criminelle de l’Eure de Johan Auvray, mis en examen pour viol aggravé. Adjoint au maire de Vernon, fief de Sébastien Lecornu dont il est un proche, il a conservé ses différents mandats jusqu’ici, alors qu’il est mis en cause depuis 2022.
Selon une enquête des ONG Public Eye et Unearthed, la firme BASF est celle qui exporte le plus de produits phytosanitaires devenus illégaux en Europe. Parmi ceux-ci, on retrouve l’insecticide Fastac et sa substance active l’alpha-cyperméthrine, dont Mediapart avait révélé la présence dans une usine française.
Au sein de l’école de commerce Ecema, spécialisée dans l’alternance et appartenant au gros groupe privé Collège de Paris, des salariés dénoncent un usage contestable de l’argent public et une quête de profit sur le dos des étudiants, notamment étrangers.
Gaël Perdriau doit être jugé, à partir de lundi 22 septembre, pour sa participation à un chantage homophobe contre son premier adjoint, filmé à son insu dans une chambre d’hôtel. Sur le banc des prévenus, trois des anciens proches du maire de Saint-Étienne, qui l’ont accablé au cours de l’enquête judiciaire.
Le concert clandestin censé se tenir samedi 20 septembre a été « reporté à une date ultérieure », selon ses organisateurs. À la suite de l’enquête de Mediapart, dix-huit préfectures du Grand Est et de Bourgogne-Franche-Comté avaient prononcé un arrêté interdisant l’événement.
De l’amiante est présent dans un tiers des écoles en France. Les mairies, qui sont propriétaires des bâtiments, doivent procéder à des diagnostics réguliers. À Sainte-Savine, près de Troyes, des écoliers ont été exposés à des matériaux amiantés détériorés et la mairie prend du temps pour réagir.
Confronté à une enquête de Mediapart, le cabinet du premier ministre reconnaît finalement que Sébastien Lecornu n’est pas diplômé d’un master de droit public. Selon plusieurs documents, lui ou ses équipes indiquaient pourtant l’inverse depuis 2016.
Alors qu’une primaire est prévue le 21 septembre pour choisir celle ou celui qui tentera de remplacer le maire sortant, Éric Piolle, les désistements s’enchaînent. L’édile est accusé par son adjointe, aujourd’hui candidate à sa succession, d’avoir manœuvré en coulisses pour la débrancher.
La région Île-de-France est soupçonnée d’avoir contourné le plafond du nombre de collaborateurs d’élus. Après la perquisition de son bureau en 2020, Valérie Pécresse est entendue par les enquêteurs de la gendarmerie.
Comme l’a relevé la chambre régionale des comptes, l’ancienne première adjointe de Jean-Luc Moudenc a signé un partenariat problématique avec le club où évolue son fils comme joueur professionnel. Selon notre partenaire Mediacités, elle a aussi voté plusieurs délibérations en faveur du Stade Toulousain Tennis.