À l’hôpital de Grenoble : « Est-ce qu’il faut laisser tomber les gens pour mieux les aider ? »

À Grenoble, de nombreux médecins alertent la population sur une « situation de crise jamais connue », dont le Covid n’est que le révélateur. Dans le département, certaines nuits, trois des huit services d’urgences sont fermés. 

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« Longtemps, on s’est sentis coupables de ne plus y arriver, explique le docteur François Pinchart, chef du service des urgences de Voiron, dans l’Isère. La fréquentation de nos urgences n’a cessé d’augmenter, et le nombre de médecins de diminuer. Aujourd’hui, on est huit médecins quand on devrait être 20. On assume désormais de fermer les nuits où l’équipe n’est pas en nombre. Pour ne pas dégoûter les médecins qui restent, et faire encore de la médecine de qualité. Les héros, ça ne sert à rien. On est lessivés par ce qu’on vit depuis dix ans. On ne peut pas être des forçats. » 

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