Gilets jaunes: face aux blessures, la prudence des médecins
À Besançon, un neurochirurgien dénonce la gravité des blessures occasionnées par les armes des forces de l’ordre. Mais sa démarche est isolée, le corps médical reste prudent. Plusieurs études menées par des médecins américains démontrent que la dangerosité des armes non létales est sous-estimée.
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DixDix semaines de mobilisation, 1 900 blessés selon le ministère de l’intérieur et 359 signalements de blessures à la suite de violences policières, selon le décompte du journaliste indépendant David Dufresne (voir notre panoramique, constamment mis à jour). Dans les hôpitaux, que constatent les médecins ? Sont-ils choqués par la gravité des blessures ? Au moins l’un d’entre eux l’est : le neurochirurgien Laurent Thines, professeur et chef de service au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Besançon, a lancé une pétition sur la plateforme change.org : « Les soignants français pour un moratoire sur les armes sublétales. »
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