De retour au premier plan dans l’avant-congrès socialiste, après sa réélection à la mairie de Lille, Martine Aubry apparaît comme une alternative crédible au duel Delanoë/Royal, en tant que possible dénominateur commun des reconstructeurs qui se réunissent ce dimanche 1er juin, et de la gauche du parti. Mais sa "traversée du désert" nordiste fut parsemée de cactus. Mediapart décrypte la renaissance d'une ex-ministre de l'emploi devenue femme forte du Beffroi.
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DuDu repli local comme instrument de renaissance politique. Ce dimanche, Martine Aubry fait la une des médias à l'occasion des “Ateliers de la rénovation”, le rassemblement des reconstructeurs, alliance hétéroclite des courants strausskahnien et fabiusien, à laquelle participent également des proches d'Arnaud Montebourg. Elle est également courtisée par l'aile gauche du parti, comme le déclarait Benoît Hamon à Mediapart il y a deux semaines. Face au duel Delanoë/Royal, la maire de Lille fait toujours plus figure d'outsider pour occuper la tête du PS, à l'occasion du congrès socialiste de novembre prochain.