En Auvergne, « les dingueries » d’un centre pour mineurs délinquants
Agressions, fugues spectaculaires, stupéfiants... Les tensions sont devenues insupportables au centre éducatif fermé de Pionsat (Puy-de-Dôme), qui accueille des adolescents placés par la justice. Sa gestion par le Groupe SOS, mastodonte de l’économie sociale, est mise en cause.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
PionsatPionsat (Puy-de-Dôme).– « Le centre fonctionne comme un quartier,raconte Mohamed-Shaouki Kamel, ex-moniteur-éducateur au centre éducatif fermé (CEF) de Pionsat. Je n’y ai pas vu de règles. On a l’impression que tout le monde a baissé les bras. » Embauché en février, cet entrepreneur franco-tunisien qui a bien gagné sa vie dans la micro-finance voulait s’investir auprès des mineurs délinquants placés par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Rapidement, il a déchanté.