Série Épisode 1 « Dans l’intérêt de l’enfant », qu’ils disaient

En Auvergne, « les dingueries » d’un centre pour mineurs délinquants

Agressions, fugues spectaculaires, stupéfiants... Les tensions sont devenues insupportables au centre éducatif fermé de Pionsat (Puy-de-Dôme), qui accueille des adolescents placés par la justice. Sa gestion par le Groupe SOS, mastodonte de l’économie sociale, est mise en cause.

Clotilde de Gastines

Pionsat (Puy-de-Dôme).– « Le centre fonctionne comme un quartier, raconte Mohamed-Shaouki Kamel, ex-moniteur-éducateur au centre éducatif fermé (CEF) de Pionsat. Je n’y ai pas vu de règles. On a l’impression que tout le monde a baissé les bras» Embauché en février, cet entrepreneur franco-tunisien qui a bien gagné sa vie dans la micro-finance voulait s’investir auprès des mineurs délinquants placés par la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Rapidement, il a déchanté.

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