Vidéosurveillance : Valenciennes et son modèle de « safe city » hors la loi
La ville du Nord, qui se revendique comme un « laboratoire » en matière de surveillance, dispose depuis 2017 de caméras équipées de logiciels d’intelligence artificielle, offertes par l’entreprise chinoise Huawei. Mediapart a eu accès à une inspection de la Cnil révélant des illégalités. En mai dernier, la collectivité a écopé d’un avertissement.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
ValenciennesValenciennes va-t-elle trop loin dans la vidéosurveillance ? Une récente décision du « gendarme des données personnelles », qui a inspecté la commune en février 2020, va dans ce sens. Caméras mal gérées filmant des espaces privés, impossibilité pour les usagers d’exercer leur droit d’accès aux données, absence d’étude de cas préalable… : alors que Valenciennes se présente comme un « laboratoire » en matière de vidéosurveillance, les conclusions de l’enquête communiquées à la commune en mai 2021, auxquelles Mediapart a eu accès, détaillent de graves dysfonctionnements.