Pour Martin*, la justice canonique ressemble d’abord à un coffre-fort. Une armoire verrouillée, aperçue dans un bureau de l’archevêché de Lyon. Victime du père de Morand en 2008, le jeune homme se rend ce jour-là à l’officialité, le tribunal du diocèse. Il souhaite obtenir une copie de son dépôt de plainte canonique. Du coffre-fort ouvert sous ses yeux, l’official, équivalent religieux d’un président de tribunal, ne sortira qu’un maigre dossier. « Quelques notes et une audition », se souvient-il.
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