Les interrogatoires de l'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres et des ex-dirigeants de la Direction des constructions navales révèlent la responsabilité du ministre de la défense, François Léotard, dans le choix des intermédiaires, et celle du ministre du budget, Nicolas Sarkozy, dans la validation financière des contrats Sawari 2 et Agosta. Un document inédit du 30 mars 1995 prouve qu'un feu vert a bien été donné par le ministre du budget afin d'apporter la garantie de l'Etat à l'office d'armement Sofresa dans la vente des frégates saoudiennes.
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C'estC'est donc un « abus de biens sociaux » validé par les plus hautes autorités de l'Etat. L'enquête des juges Van Ruymbeke et Le Loire sur les ventes d'armes au Pakistan et à l'Arabie saoudite a précisé, en décembre 2011, les responsabilités de l'ex-ministre de la défense, François Léotard, dans le choix des intermédiaires au cœur de l'affaire, et de l'ex-ministre du budget, Nicolas Sarkozy, dans la gestion financière des contrats en cause.