Véronique Descacq (CFDT) : « La présidence Hollande est cafouilleuse »
La CFDT ouvre ce lundi 2 juin à Marseille son 48e congrès. 2 500 délégués et cadres sont attendus. Au centre des débats : les récentes réformes du gouvernement approuvées par le syndicat et un enjeu : prendre ses distances avec le gouvernement. Entretien avec Véronique Descacq, la numéro deux de la CFDT.
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VéroniqueVéronique Descacq a fait carrière dans la banque avant de grimper les échelons du syndicalisme et de devenir la numéro deux de la CFDT lorsque François Chérèque a transmis le flambeau à Laurent Berger il y a deux ans. Alors que le congrès de la centrale réformiste, deuxième en représentativité (29,71 %) après la CGT (30,63 %), s'ouvre aujourd'hui à Marseille jusqu'à vendredi, elle défend dans un entretien à Mediapart la position de la CFDT sur l'échiquier syndical. Certains accusent la centrale d'être devenue la courroie de transmission du gouvernement : « Nous sommes les plus indépendants car encartés dans aucun parti politique », répond-elle. Ce sera l'un des enjeux de la semaine : afficher ses distances avec un gouvernement de plus en plus impopulaire face à des militants sonnés par l'effondrement de la gauche et les scores de l'extrême droite aux élections européennes et aux municipales.