Marginalisé, le PG menace de dissidences sénatoriales
S'estimant maltraité, car privé de tout poste éligible, le parti de Jean-Luc Mélenchon donne dans la dissuasion nucléaire face aux partenaires, et menace de présenter des listes autonomes dans cinq départements d'Île-de-France aux sénatoriales du 25 septembre, mettant en péril ses alliés communistes du Front de gauche.
PataquèsPataquès insoluble en vue des sénatoriales. A trois semaines du scrutin, et alors que la Haute assemblée peut basculer à gauche (même si l'hypothèse apparaît encore improbable), la gauche s'offre une division qui pourrait laisser des traces. En cause: le sort du parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon, s'estimant légitimement lésé dans la répartition des mandats éligibles. «Dans tous les cas, la gauche va progresser en siège, mais le PG va être la seule force à être éliminée», s'étrangle Eric Coquerel, le secrétaire national aux relations extérieures. Alors que le parti mélenchonien dispose de deux sénateurs sortants, élus sous l'étiquette socialiste en 2004, aucune place ne lui a été dégagée, hormis peut-être dans le Puy-de-Dôme, dans les listes d'union de la gauche, aux côtés des communistes et des écologistes.