Ce fut longtemps un tabou. Un sujet dont les adversaires de Nicolas Sarkozy se délectaient sous cape, mais qu’ils refusaient d’aborder officiellement, de peur de passer pour des mauvais joueurs. Quand ils parlaient de l’ex-chef de l’État, ils évoquaient rapidement son mandat, louaient son énergie, regrettaient qu’elle confine souvent à l’excès, pointaient leurs divergences de fond avec lui, mais ne parlaient jamais de ses démêlés judiciaires. Jamais de ses mises en examen dans l’affaire Bygmalion et dans celle de Paul Bismuth. Jamais des multiples dossiers politico-financiers dans lesquels une trentaine de ses proches sont mis en cause. Tout cela, ils le réservaient au off.
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