À force de ne vouloir inquiéter personne, le gouvernement et la préfecture de Seine-Maritime ont fini par paniquer tout le monde à Rouen et dans la région. Près d’une semaine après l’incendie de l’usine chimique de Lubrizol, les premières données sont désormais publiques. Mais elles restent difficiles à analyser.
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« Il« Il n’y a pas de raison de s’inquiéter outre mesure. » Jeudi 26 septembre, quelques heures après l’incendie de l’usine chimique Lubrizol, classée Seveso seuil haut, à Rouen (Seine-Maritime), Christophe Castaner se voulait rassurant. Invité de la matinale de RTL, puis dépêché sur place en milieu de journée, le ministre de l’intérieur indiquait qu’il n’y avait « pas de dangerosité particulière, même si l’inhalation des fumées présente en soi sa part de dangerosité ».