Travail

Philippe Martinez au chevet de la CGT

Dénouement à l’usure à la CGT. Les cadres ont confié à un nouveau secrétaire général, Philippe Martinez, quasi inconnu il y a trois mois, le soin de sortir de la crise la plus grave de son histoire.

Rachida El Azzouzi

La couverture médiatique s’étant concentrée sur les attentats de Paris, les derniers rebondissements de la crise abyssale de gouvernance du principal syndicat français de salariés, la CGT, sont passés inaperçus en janvier. Ce n’est pas plus mal pour l’image de la centrale, passablement écornée depuis les premières révélations dans la presse fin octobre sur le train de vie de son ancien dirigeant Thierry Lepaon (100 000 euros dépensés pour rénover son appartement de fonction loué par le syndicat, 62 000 euros pour rénover son bureau, à quoi s'est ajoutée une belle indemnité de départ, 30 000 euros, lorsqu’il a quitté la CGT Basse-Normandie pour rejoindre Montreuil).

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