Retraites : la bataille parlementaire Parti pris

49-3: la novlangue de Macron reflète son mépris de la démocratie

Le recours au 49-3 illustre une pratique gouvernementale qui ignore tous les canaux de contrôle de l’exécutif. Enfermé dans ses certitudes idéologiques, le pouvoir ne leur laisse qu’une triste alternative : subir ou se risquer à la violence. 

Fabien Escalona

La guerre, c’est la paix. Deux et deux font cinq. Et quand l’exécutif choisit de faire adopter sa réforme des retraites par le 49-3 – ce dispositif constitutionnel qui permet l’adoption d’une loi sans vote, sauf très improbable motion de censure –, il redonne toute son importance au Parlement dans le vote de la loi. 

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter