L’hôpital psy lyonnais du Vinatier vent debout contre la réforme
Les professionnels de la pédopsychiatrie de l'hôpital du Vinatier, dans la région lyonnaise, refusent de sacrifier la proximité des soins au nom de l'efficacité budgétaire. Une mobilisation sans précédent agite le premier hôpital psychiatrique de France, en grève lundi 3 avril.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Si l’hôpital public est malade, la psychiatrie semble encore plus mal en point. Le Vinatier, premier hôpital psychiatrique de France, installé en banlieue lyonnaise à Bron, est en l’occurrence un thermomètre parfait du malaise. Le personnel s’est mis en grève lundi 3 avril pour protester contre la dégradation des conditions de prise en charge des patients. Une mobilisation sans précédent, puisqu’elle réunit bien au-delà des cercles syndicaux traditionnels et jusqu’aux médecins, qui se sont fendus en février dernier d’un appel signé par 166 professionnels, soit la quasi-totalité des médecins et psychiatres de l’hôpital, dont la présidente de la communauté médicale d’établissement, ainsi que la plupart des chefs de service. « Nous exprimons notre très grande inquiétude sur l’avenir des missions de la psychiatrie publique, nos craintes à pouvoir maintenir des soins de qualité et de proximité dans les dispositifs de secteur et à prendre en charge les populations les plus démunies. (…)Où se situe donc le curseur du tolérable ? Est-il possible d’aller plus loin dans cette voie au point de finir exsangue ? », interrogent les médecins du Vinatier.
L’ancien patron des députés LR, Damien Abad, a été nommé ministre des solidarités en dépit d'un signalement pour des faits présumés de viols adressé à LREM et LR par l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique. Deux femmes, dont Mediapart a recueilli les témoignages, l’accusent de viol, en 2010 et 2011. Il conteste les faits.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.