L’antisémitisme au cœur des mobilisations contre le « grand remplacement »
Les slogans brandis par l’extrême droite dans ses batailles locales contre l’accueil de réfugiés ont révélé la vitalité de la vieille grammaire antisémite française. Celle-ci constitue l’un des ferments de la théorie du « grand remplacement », à côté de la négrophobie et de l’islamophobie, expressions racistes plus immédiatement visibles.
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« On« On peut être juif et avoir collaboré avec les nazis. » Martine, contributrice du site identitaire Riposte laïque, en pointe dans les mobilisations récentes contre l’hébergement de réfugié·es à Callac (Côtes-d’Armor) ou encore Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique), convoque Hannah Arendt. Elle fustige les «journaleux, à l’image d’un Askolovitch, [qui] se servent de leur origine juive pour intimider quiconque oserait contester leur vision du monde, en leur faisant le coup de l’antisémitisme ».