Brigitte Macron, en son Palais, privatise le mobilier
Le directeur du Mobilier national veut organiser une vente aux enchères au profit de la Fondation Hôpitaux de France présidée par l’épouse du locataire de l’Élysée. Problème : le mobilier national est inaliénable, et si de rares exceptions sont possibles, les recettes tombent normalement dans les caisses de l’État.
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C’est peu dire qu’entre le Second Empire et la Ve République, il y a des points de ressemblance innombrables. Quiconque suit l’actualité peut en déceler des indices quasi quotidiens. Un système de pouvoir personnel et autoritaire, des obligés du Palais experts en gestes de courtisanerie en tous genres, une presse servile détenue par les dignitaires du régime : chaque jour qui passe en apporte une nouvelle illustration.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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