Bombardement de Bouaké: malgré les entraves, l’affaire s’achemine vers un procès
Le parquet de Paris demande le renvoi aux assises de trois pilotes accusés d’avoir participé au bombardement meurtrier de la base militaire française de Bouaké, en Côte d’Ivoire, en novembre 2004. Le réquisitoire, cinglant pour les autorités françaises, accusées d’avoir entravé l’enquête, ouvre aussi la voie à une éventuelle procédure contre les anciens ministres Villepin, Alliot-Marie et Barnier devant la Cour de justice de la République.
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ÀÀ défaut de l'entière vérité, les familles des victimes du bombardement de Bouaké auront droit à un procès. Quatorze ans après la mort de neuf soldats français et d'un humanitaire américain dans l'attaque d'une base militaire française située dans le centre de la Côte d’Ivoire, le parquet de Paris a sollicité, le 25 juin 2018, le renvoi devant la cour d'assises de trois pilotes accusés d’avoir participé à ce raid meurtrier.