Pour cette nouvelle mobilisation en faveur du peuple palestinien samedi à Paris, nous avons suivi un groupe de jeunes de la banlieue depuis Trappes, dans la banlieue ouest, où ils habitent, jusqu'au centre de la capitale, de la place Denfert-Rochereau aux Invalides où le rassemblement s'est terminé sans heurts. Première manifestation pour certains, énième pour d'autres.
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IlsIls forment le gros du cortège des manifestants présents ce samedi 2 août (11 500 selon la préfecture, 20 000 selon les organisateurs), leur voix est habituellement couverte par celle des casseurs des fins de manifestation. Ils se regroupent spontanément, souvent via les réseaux sociaux, et ne se sentent pas spécialement représentés par les organisations syndicales ou les partis qui orchestrent les rassemblements. Ils chantent pourtant de bon cœur leur soutien à la Palestine, reprenant les slogans. Ne vivant pas à Paris, ils n'hésitent pas à passer trois heures aller-retour dans les transports pour arriver à temps. Mediapart les a rejoints, à Trappes (Yvelines), où leur petit cortège s'est formé.