Au-delà des stratégies de communication des uns et des autres, ce ne sont pas les Roms qui sont un problème, ni même Manuel Valls, qui fait au moins acte de constance. Mais bien le président de la République, qui pousse de côté certaines des valeurs fondamentales de la gauche.
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AuAu terme d’une semaine folle ayant vu un gouvernement de gauche ériger un « problème Rom » au sommet de son agenda médiatique, les communicants de l’Élysée, comme du ministère de l’intérieur, auront sans cesse martelé le même message : Hollande soutient Valls. Que cela soit vrai ou “plus compliqué en fait”, que cela soit par calcul politico-sondagier ou par conviction profonde, le résultat demeure le même. Au moment d’une reconfiguration géopolitique du monde, au moment des débats budgétaires d’une France en crise économique, le pouvoir socialiste n’a à offrir que le spectacle de la stigmatisation identitaire et le repli sur soi sécuritaire.