Une enquête préliminaire a été ouverte dans l'affaire d'espionnage chez Ikea. Mediapart examine le cas du magasin de Brest, inauguré en 2008. Des courriels inédits prouvent qu'au moment des recrutements, plus de 190 noms ont été transmis par le responsable sécurité d'Ikea France à une officine privée. Mission : « Dire ce qu’il en retourne ».
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Le 26 mars 2008, à Brest, Ikea a ouvert les portes de son vingt-deuxième magasin en France, dans l’euphorie. « Ikea met Brest en transe », titrait Ouest France. Mais derrière l’enseigne reluisante se dissimulaient en réalité des pratiques scandaleuses. De septembre 2007 à septembre 2008, au fur et à mesure que le magasin embauchait, une officine privée a été chargée par le siège de fouiller les antécédents des personnes recrutées, pour repérer les sujets “à risques”.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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