Sarkozy condamné: 254 pages de jugement face au vide de la com’
L’ancien président s’est livré, mercredi 3 mars, dans Le Figaro puis au « 20 Heures » de TF1, à une campagne de communication pro domo après sa condamnation pour « corruption ». Il a répété à de nombreuses reprises que le dossier était vide. Au nom de l’information des citoyens, Mediapart publie l’intégralité du jugement.
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Nicolas Sarkozy a toujours autant d’énergie mais, semble-t-il, de moins en moins d’arguments. C’est en tout cas l’impression que laisse la campagne de communication pro domo à laquelle l’ancien président de la République s’est livré, mercredi 3 mars, le matin dans Le Figaro puis le soir au « 20 Heures »de TF1, après sa condamnation à trois ans de prison (dont un an ferme) dans l’affaire Bismuth. Une première dans l’histoire politique et judiciaire française.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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