Pour la première fois dans l’histoire judiciaire française, un ancien président de la République sera jugé, à partir de lundi, pour des faits de « corruption ». Il sera sur le banc des prévenus avec son ami et avocat personnel, Me Thierry Herzog, et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert.
Archivée dans le dossier d’instruction sous l’intitulé « COMMUNICATION 47 », il s’agit de l’écoute qui, de sources judiciaires, « tient » le dossier « Bismuth » et a permis de consolider les charges justifiant le premier procès de Nicolas Sarkozy et ses deux coprévenus. Voici pourquoi.
À peine ouvert, le procès de l’affaire « Bismuth » est suspendu jusqu’à jeudi. Le temps de procéder à une expertise médicale du magistrat en retraite Gilbert Azibert, coprévenu de Nicolas Sarkozy avec l’avocat Thierry Herzog.
Le tribunal judiciaire de Paris a rejeté la demande de renvoi du procès déposée pour raisons médicales par le magistrat en retraite Gilbert Azibert. Les débats reprendront lundi.
Incidents d’audience à répétition et débats parfois confus : le déroulé du procès pour corruption de l’ancien président de la République, une première en France, ne semble pas, pour l’heure, à la hauteur des enjeux.
Au tribunal, l’avocat Thierry Herzog sert de bouclier à son client et ami Nicolas Sarkozy, en endossant quelques erreurs dans l’affaire de corruption dite affaire « Paul Bismuth ».
L’ancien chef de l’État paraît avoir surjoué la colère et l’indignation, lundi 7 décembre, lors de son interrogatoire dans l’affaire de corruption « Paul Bismuth ». « Je vous jure que j’étais à mille lieues de penser qu’on faisait quelque chose qui ne se faisait pas ! », a-t-il déclaré à la barre du tribunal.
Des peines de quatre ans de prison, dont deux ferme, ont été requises, mardi 8 décembre, contre l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et le haut magistrat Gilbert Azibert, dans le procès de l’affaire dite « Paul Bismuth ».
Après le réquisitoire demandant de la prison ferme pour l’ex-Président, les plaidoiries des avocats de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog ont tenté de démontrer qu’il n’y avait aucune preuve dans cette affaire de corruption. Le jugement a été mis en délibéré au 1er mars.
L’ex-président de la République a été condamné, lundi 1er mars, à trois ans de prison dont un ferme pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite « Paul Bismuth ». C’est la première fois qu’un ancien chef d’État est condamné pour des faits aussi graves.
L’ancien président s’est livré, mercredi 3 mars, dans Le Figaro puis au « 20 Heures » de TF1, à une campagne de communication pro domo après sa condamnation pour « corruption ». Il a répété à de nombreuses reprises que le dossier était vide. Au nom de l’information des citoyens, Mediapart publie l’intégralité du jugement.
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