Incidents et confusion perturbent le procès Sarkozy-Bismuth

Incidents d’audience à répétition et débats parfois confus : le déroulé du procès pour corruption de l’ancien président de la République, une première en France, ne semble pas, pour l’heure, à la hauteur des enjeux.

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Est-ce parce que les trois prévenus sont respectivement un ancien chef de l’État, son vieil ami avocat, lui-même ami intime de l’actuel garde des Sceaux, et un haut magistrat en retraite ? Parce que des poids lourds du barreau de Paris, ulcérés par les écoutes téléphoniques d’avocats qui figurent au dossier, et parfois eux-mêmes amis des prévenus, assurent leur défense ? Qu’une offensive en règle contre le Parquet national financier (PNF) a été déclenchée depuis plusieurs mois ? Ou que la présidente du tribunal, Christine Mée, paraît donner dans l’excès de prudence et semble parfois avoir du mal à se faire respecter ?

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