De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Reportage

Macron défend la France en Nouvelle-Calédonie tout en prônant l’apaisement

Durant son voyage officiel de trois jours, le président de la République a donné des gages symboliques aux indépendantistes tout en envoyant des signaux aux partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France. Il a maintenu sa visite sur l’île d’Ouvéa, mais il s’est tenu en retrait lors de la remise de gerbes sur la tombe des 19 Kanak morts à la suite de l’assaut donné par l’armée il y a trente ans.

Julien Sartre

Nouméa (Nouvelle-Calédonie), de notre correspondant.– À Ouvéa, Emmanuel Macron a scrupuleusement respecté la coutume. Sur l'île où se sont produites la prise d'otages de Fayaoué, les exactions de l'armée française et l'assaut final de la grotte de Gossanah, il y a trente ans, le président de la République a multiplié les gestes visant à démontrer qu'il respecte la culture kanak et comprend cet ensemble de règles et ce mode de vie traditionnel.

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