Corse, envoyée spéciale.– Les sourcils froncés, la mine grave et cette accroche : « J’arrive en Corse l’esprit très ouvert. » Mercredi 3 juillet au matin, à quelques heures de l’atterrissage du premier ministre à Bastia, Corse-Matin donnait le ton de la première visite officielle d’Édouard Philippe sur l’île. Un déplacement prévu de longue date, mais reporté à plusieurs reprises en raison du mouvement des « gilets jaunes ». Et qui s’annonçait tendu au regard de la dégradation des relations entre l’État et les dirigeants nationalistes, lesquels avaient boudé la dernière visite d’Emmanuel Macron à Cozzano, au mois d’avril.
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