A Toulouse, un cauchemar social se dessine pour l’aéronautique
Touché par la crise sanitaire, Airbus s’apprête à finaliser ses plans de réduction des effectifs. Ils fragiliseront toute la filière aéronautique. À Toulouse, l’effet de souffle, considérable, est double : l’urgence de sauver l’emploi et la nécessité de penser l’après.
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Toulouse (Haute-Garonne).– Le début de la fin pour « l’épopée » aéronautique toulousaine ? Nul ne le souhaite, à part peut-être du côté de Seattle, siège du concurrent Boeing, et il est encore bien trop tôt pour le dire. Mais le 15 octobre se tiendra une réunion du Conseil social et économique (CSE) d’Airbus commercial lors de laquelle le périmètre des licenciements annoncés fin juin, désormais 4 248 emplois menacés sur les presque 29 000 du groupe en France, sera soumis au vote.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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