Discriminations

PMA pour les personnes trans : le grand flou

En 2021, la loi bioéthique élargissait l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples de femmes, sans prendre en compte la situation des personnes trans. Celles-ci se retrouvent coincées, comme les soignants à qui elles s’adressent, au cœur d’un immense flou médical et juridique.

Rozenn Le Carboulec et Tal Madesta

« La loi de 2021 n’a quasiment rien changé pour les personnes trans. Ce qui est un problème puisqu’elle aurait pu être une loi de progrès. Elle ne l’a pas été. » Lisa Carayon, maîtresse de conférences en droit à l’université Sorbonne-Paris-Nord et membre du Groupe d’information et d’action sur les questions procréatives et sexuelles (GIAPS), dresse un constat partagé par les personnes interviewées. Pour les personnes trans, la légalisation de la « PMA pour tous·tes », prétendument universelle, laisse un goût amer.

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