À un mois de la date limite pour recueillir leurs 500 signatures, seulement 5 % des élus habilités à le faire ont parrainé un candidat. Un chiffre qui a vocation à augmenter, mais jusqu’où ? Partout en France, élus locaux et candidats racontent une lassitude démocratique aux raisons multiples.
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EnEn ce moment, cela n’arrête pas. Des coups de téléphone, des courriels, des visites. « L’autre soir, deux militants de Révolution permanente sont même venus taper à la porte de chez moi pour me parler d’Anasse Kazib ! », sourit Béatrice Goron, la maire de Pandrignes (Corrèze). Comme elle, les 35 000 édiles que compte le pays rivalisent d’anecdotes sur le ballet des candidat·es en quête de parrainages, à deux mois du premier tour de l’élection présidentielle – et à un mois de la date limite pour en enregistrer 500, fixée au 4 mars prochain.