Flashball, les ravages d'une arme Reportage

Tir de Flashball: le policier s'enferre dans ses contradictions

À Bobigny, le procureur a requis jeudi 5 mars un an de prison avec sursis, ainsi que l’interdiction de porter « toute arme » pendant cinq ans et une interdiction professionnelle de deux ans contre Jean-Yves Césaire, le policier qui a gravement blessé au visage un lycéen avec son lanceur de balles de défense.

Louise Fessard

Dans la 14e chambre du tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), ce jeudi 5 mars 2015, une vingtaine de policiers occupent les derniers rangs. En civil, mais menottes et gants en évidence à la ceinture, voire pistolet de service pour l’un, qui arbore autour du cou une énorme plaque en métal « BAC ». Dans la soirée, à la sortie du procès, ils formeront une tortue avec les agents chargés de la police d’audience pour éviter à leur collègue prévenu l’épreuve des caméras et des micros. Façon commando en territoire hostile.

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