Sous le soleil, David et Roberto, trentenaires vivant depuis huit mois dans le bidonville implanté sur l’ancien site d’AZF, désignent le gros tuyau noir qui file à travers les herbes. « On l’a branché à la borne à incendie et on a tiré jusqu’ici pour faire un robinet. » Ladite borne est à trois cents mètres, vers les berges de la Garonne. À l’arrivée, au cœur du camp, ils ont bricolé un système sur un poteau de bois où le tuyau alimente trois robinets, dont deux raccordés à des tuyaux plus fins qui repartent plus loin.
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