Proche de Marine Le Pen et prestataire de services de sa campagne 2012, Frédéric Chatillon a fait l’objet d’un signalement Tracfin et d’une enquête confiée à la brigade financière sur des fonds reçus du régime syrien. L’enquête a été close en avril. Il dénonce « une opération politique ».
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Pour Marine Le Pen, c’est le vieil ami embarrassant. Frédéric Chatillon, 44 ans, l’ancien chef du Groupe union défense (GUD) et l’un des prestataires de sa campagne présidentielle 2012, a été visé durant plus d’un an par des investigations de la brigade financière pour ses affaires avec la Syrie. L’enquête a été close en avril, sans provoquer de poursuites judiciaires. Mais elle a révélé le versement, par le régime syrien, de fonds à la société de Chatillon destinés à gérer sa communication. Ces investigations ont été gardées secrètes par le parquet et les principaux intéressés. La présidente du FN n’a rien laissé filtrer de cet épisode embarrassant. Elle aurait pourtant été prévenue dès juillet 2011 par Frédéric Chatillon lui-même.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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