Proche de Marine Le Pen et prestataire de services de sa campagne 2012, Frédéric Chatillon a fait l’objet d’un signalement Tracfin et d’une enquête confiée à la brigade financière sur des fonds reçus du régime syrien. L’enquête a été close en avril. Il dénonce « une opération politique ».
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PourPour Marine Le Pen, c’est le vieil ami embarrassant. Frédéric Chatillon, 44 ans, l’ancien chef du Groupe union défense (GUD) et l’un des prestataires de sa campagne présidentielle 2012, a été visé durant plus d’un an par des investigations de la brigade financière pour ses affaires avec la Syrie. L’enquête a été close en avril, sans provoquer de poursuites judiciaires. Mais elle a révélé le versement, par le régime syrien, de fonds à la société de Chatillon destinés à gérer sa communication. Ces investigations ont été gardées secrètes par le parquet et les principaux intéressés. La présidente du FN n’a rien laissé filtrer de cet épisode embarrassant. Elle aurait pourtant été prévenue dès juillet 2011 par Frédéric Chatillon lui-même.