Crèches people&baby : des dérives connues au ministère des affaires sociales
Après la mort d’un bébé à Lyon cet été, Mediapart révèle que les ministères sociaux sont liés par contrat avec people&baby pour ses propres agents, dont certains dénoncent depuis des mois les pratiques du groupe. Lundi, le collectif national « Pas de bébés à la consigne ! » a décidé une nouvelle mobilisation du secteur pour le 6 octobre.
IlsIls l’appellent « La firme» ou « Fric and baby » : de nombreux parents dénoncent auprès de Mediapartles pratiques commerciales du groupe de crèches privées people&baby. Ils décrivent un système considérant l’enfant « comme un Kleenex », dans lequel la critique des conditions d’accueil peut exposer à la rupture d’un contrat. C’est dans l’une des micro-crèches de cette entreprise, qui se présente comme « familiale » et prospère grâce aux subventions de l’État, par l’intermédiaire de la Sécurité sociale et le crédit d’impôt famille, qu’une enfant de onze mois est décédée en juin dernier, à Lyon.