À Lyon, des identitaires violents bien connectés aux partis traditionnels
Deux militants du groupuscule identitaire des Remparts, dont son ancien porte-parole, ont été condamnés mardi à de la prison ferme pour une agression raciste à Lyon. Candidats à des élections pour le RN et LR, leurs profils mettent en lumière les liens entre le groupe d’extrême droite et la politique partisane.
Daphné Deschamps
et Arthur Weil-Rabaud
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LyonLyon (Rhône).– Vendredi 2 février, à Lyon, la fin de soirée de K., M. et T. vire au drame. Les trois amis ont une première altercation avec plusieurs militants identitaires dans un bar dansant de la place des Terreaux, dans le centre-ville. Une fois dehors, une bagarre éclate. L’un des militants identitaires fait alors usage d’un couteau et porte une dizaine de coups au visage et au cou des trois victimes. Le plus sévèrement touché passe la nuit au bloc opératoire et s’en tire avec dix jours d’ITT (incapacité totale de travail). Ses deux amis en auront moins de huit, mais sont traumatisés par l’agression.