Dans la guerre sociale qui se mène sous nos yeux contre le mouvement des gilets jaunes, la première victime ex æquo – avec les suppliciés des violences policières –, c’est la vérité. Les « bobards » du premier conflit mondial ont été remplacés par les « fake news », qui pleuvent aujourd’hui comme à Gravelotte. Nous avons tous en tête la dernière tromperie gouvernementale en date : cette prétendue invasion de la Salpêtrière par des êtres humains non pas « casseurs » mais se réfugiant dans l’hôpital parisien pour n’être point cassés.
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