Gilets jaunes, six mois de révolte des oubliés Chronique

Le boxeur comme métaphore

« Cœur de boxeur. Le vrai combat de Christophe Dettinger », essai d’Antoine Peillon écrit dans l’urgence démocratique, montre comment l’homme qui fit reculer les gendarmes mobiles sur une passerelle fut traité en symbole à détruire par un pouvoir aux abois.

Antoine Perraud

Dans la guerre sociale qui se mène sous nos yeux contre le mouvement des gilets jaunes, la première victime ex æquo – avec les suppliciés des violences policières –, c’est la vérité. Les « bobards » du premier conflit mondial ont été remplacés par les « fake news », qui pleuvent aujourd’hui comme à Gravelotte. Nous avons tous en tête la dernière tromperie gouvernementale en date : cette prétendue invasion de la Salpêtrière par des êtres humains non pas « casseurs » mais se réfugiant dans l’hôpital parisien pour n’être point cassés.

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