Gauche(s)

L’union des gauches sans le NPA : les raisons d’un échec

Le parti anticapitaliste a refusé de s’allier avec les Insoumis pour les législatives. En cause : l’arrivée du PS dans la coalition qui aurait déplacé le centre de gravité politique du rassemblement et réduit à portion congrue le nombre de circonscriptions dévolues à la formation d’extrême gauche.

Mathilde Goanec et Pauline Graulle

Olivier Besancenot ne sera pas porte-parole de la campagne de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), Philippe Poutou n’aura pas de siège à l’Assemblée nationale, et le NPA pourra présenter des candidatures concurrentes à celles de l’union de la gauche. Ainsi en a décidé le Conseil politique national (CPN) de l’organisation trotskiste qui, après trois semaines de discussions et cinq « rounds » de négociations avec l’équipe de l’Union populaire, a annoncé, jeudi, que le NPA ne rejoindrait pas la coalition entre La France insoumise (LFI), le PS, les écologistes et le PCF pour les législatives.

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