Ardennes, envoyée spéciale. – Dans les mots des anciens salariés d’Ardennes Forge, le sentiment d’injustice domine. Et l’incompréhension. Sommés à la mi-juillet par la Cour de cassation de rembourser une partie des indemnités perçues après leur licenciement en 2008, les 44 ouvriers ardennais ne comprennent pas comment ils en sont arrivés là alors que leur ancien patron a bel et bien été condamné pour escroquerie et travail dissimulé. « Il est reconnu coupable et on paye la note, c'est affreux », ressasse Rémy Petitjean, représentant des salariés. Seule une dizaine d'entre eux a depuis retrouvé du travail, majoritairement des emplois précaires, et les autres s'inquiètent désormais pour les plus fragilisés.
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