Un escorteur de la PAF raconte la violence ordinaire des expulsions forcées
Mediapart a recueilli le témoignage d'un agent de la police aux frontières (PAF), chargé de «raccompagner» les étrangers en situation irrégulière dans leur pays d'origine. Il raconte les différentes méthodes utilisées, dont le recours à la force pour contraindre les personnes à monter et rester dans l'avion. Outre la panoplie usuelle, des sangles aux menottes, en passant par les ceintures abdominales, il y a aussi les plaquages au sol ou la «régulation phonique» qui consiste en un étranglement pour empêcher l'expulsé de crier. Ce recours à la violence est encadré et banalisé. Sollicité par Mediapart, le fonctionnaire de police a accepté de raconter son quotidien au nom de la «transparence» tout en souhaitant rester anonyme. Son récit est publié en deux volets.
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Les reconduites à la frontière font partie de son quotidien. Il est agent de la police aux frontières (PAF), grade: gardien de la paix, en service à l'unité nationale d'escorte, de soutien et d'intervention (Unesi), basée à Rungis et chargée de «raccompagner» les étrangers expulsés dans leur pays d'origine. Bien noté par sa hiérarchie, il n'est ni syndiqué ni proche de l'âge de la retraite. Il n'avait pas, a priori, l'intention de parler à un journaliste. Un abonné de Mediapart nous a mis sur sa trace. Il a alors fallu convaincre ce policier de l'intérêt de détailler le fonctionnement, de l'intérieur, de la machine à expulser mise en place par Nicolas Sarkozy.
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par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
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