Migrations

Bannir les sans-papiers : la gauche s’oppose en vain au retour de la double peine

Les députés ont adopté mercredi un article créant une interdiction de retour sur le territoire, s'appliquant potentiellement à la quasi-totalité des étrangers expulsés. Ils ont aussi adopté un amendement de Thierry Mariani autorisant l'usage du bracelet électronique dans certains cas d'assignation à résidence.

Carine Fouteau

L'opposition ayant presque épuisé son temps de parole, l'examen du projet de loi Besson à l'Assemblée nationale s'est subitement accéléré, mercredi 6 octobre. Les discussions, qui devraient s'achever ce jeudi dans l'hémicycle, ont donné lieu à des argumentaires juridiques plus techniques que les jours précédents, mais d'une importance tout aussi capitale. Les députés ont ainsi voté la création d'une interdiction de retour sur le territoire (IRTF), d'une durée de 2 ou 5 ans, susceptible de s'appliquer à la quasi-totalité des sans-papiers expulsables.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter