France Enquête

Téléphones portables: la bagarre associations contre lobbies

Le 4 novembre dernier, c'est un ministre belge qui interdit la commercialisation d'un téléphone portable pour enfant.Un mois plus tôt, c'était des juges qui obligeait Bouygues à démonter des antennes relais. Alors que 4 milliards de personnes possèdent un portable dans le monde dont 40 millions en France, les craintes sur les méfaits des ondes électromagnétiques pour la santé occupent régulièrement le débat public. Que disent vraiment les études ? Les associations ont-elles raison de sonner l’alarme ? Mediapart a mené l’enquête.

Hugo Lindenberg

«L'obscurantisme est subventionné en France par les lobbys qui ralentissent la recherche», assène d'emblée Etienne Cendrier, porte parole des Robins des Toits, association qu'il a fondée en 2004 pour lutter contre l'implantation des antennes relais à proximité des habitations. Avec son réseau, l'ex-peintre est aujourd'hui l'un des principaux pourfendeurs des champs électromagnétiques en France.

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