Police

Un policier attaque l'Etat pour piston syndical

Un brigadier-chef en poste en Afghanistan a attaqué l’administration après avoir vu l’un de ses subordonnés, moins bien noté, lui passer devant lors d’un avancement. Dans la police, les histoires de pistons syndicaux sont courantes, mais souvent peu vérifiables, même si les syndicats admettent parfois eux-mêmes ces pratiques, en off.

Louise Fessard

Le brigadier-chef J. est depuis mars 2011 adjoint au chef du détachement de sécurité de l’ambassade de France de Kaboul. Un poste pour le moins exposé, qui consiste à sécuriser les déplacements de l’ambassadeur et de ses agents dans Kaboul et en province, avec sous ses ordres 32 policiers pour plusieurs issus de services d’élite (Raid, GIPN, SPHP, etc.). Sa « manière exemplaire » de servir lui vaut en 2013 d’obtenir la notation maximale (7) de son supérieur, le capitaine de police à la tête du détachement de sécurité. Cet officier le propose d’ailleurs pour la seconde année à l’avancement au grade de major.

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