France Reportage

La gauche veut croire à «la victoire», malgré tout

Réunis à Montreuil devant 500 personnes, les responsables des partis d'opposition ont fait montre d'optimisme pour les mobilisations à venir contre la réforme des retraites. Mais la décision des syndicats de ne manifester que le 23 septembre a plombé la soirée.

Stéphane Alliès

On aurait pu penser que ce meeting unitaire de lendemain de manifestations monstres allait enflammer la gauche. Mais c'est le sentiment d'une inquiétude frôlant la mélancolie qui a saisi mercredi soir l'assistance de la salle «Paris-Est» de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Les vingt-trois intervenants (!) de la soirée ont pourtant martelé leur assurance de tout faire pour en découdre, même si une part de moral n'y était pas.

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