Procès du Rassemblement national: le factotum sonne toujours trois fois
Interrogé vendredi dans l’affaire du financement de la campagne des législatives de 2012, Frédéric Chatillon se voit reprocher d’avoir été au cœur des détournements, cumulant la fonction de fournisseur du « kit » de campagne avec celle de « gérant de fait » du micro-parti qui les achetait, et des missions de conseil de la direction du parti.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
«Je«Je me dis que ça s’est passé comme ça, parce que le seul qui peut répondre en temps réel, eh ben c’est Fred », résume Frédéric Chatillon devant le tribunal correctionnel. Le patron de l’agence de communication Riwal, au cœur de l’affaire des détournements de fonds présumés reprochés au Rassemblement national entre 2012 et 2015, s’est expliqué durant plusieurs heures, vendredi, avant de reprendre un avion pour Rome, où il réside désormais. Cheveux rabattus vers l’arrière avec du gel « extrême », blazer bleu, chemise blanche et pantalon beige, l’ancien dirigeant du Groupe union défense (GUD) s’est appuyé fermement à la barre.